jeudi 31 mars 2011

Films vu au mois de Mars

Film du mois :
Up (Là-haut) de Pete Docter et Bob Peterson

Films découverts
Up (Là-haut) de Pete Docter et Bob Peterson : 10/10
Gainsbourg (Vie héroïque) de Joann Sfar : 9/10
Black Swan de Darren Aronofsky (2011) : 9/10
The Lost Skeleton of Cadavra de Larry Blamire (2001) :9/10
True Grit de Ethan Coen et Joel Coen (2010) : 8/10
Joheunnom nabbeunnom isanghannom (Le bon, la brute et le cinglé) de Jee-woon Kim (2008) : 8/10
Dirty Harry de Don Siegel (1971) : 8/10
Press Start : the Movie de Ed Glaser : 8/10
Son of Frankenstein de Rowland V. Lee (1939) : 7/10
Godzilla 1985 de Koji Hashimoto et R.J. Kizer (1984) : 7/10
Oscar de Edouard Molinaro (1967) : 7/10
Cursed de Wes Craven (2005) : 7/10
Joyeux Noël de Christian Carion (2005) : 6/10
Invaders from Mars de Tobe Hooper (1986) : 6/10
King Kong de John Guillermin (1976) : 6/10
The Last Airbender (le dernier maître de l'air) de M. Night Shyamalan (2010) : 2/10

Films revus
The Big Lebowsky de Joel Coen et Ethan Coen (1998) : 11/10 !!
Fear and Loathing in Las Vegas (Las Vegas Parano) de Terry Gilliam (1998) : 10/10
Raiders of the Lost Ark de Steven Spielberg (1981) : 10/10
Indiana Jones and the Temple of Doom de Steven Spielberg (1984) : 9/10
The Blues Brothers de John Landis (1980) : 9/10
Cowboy Bebop : the movie de Shinichirô Watanabe (2001) : 9/10
The Nightmare Before Christmas (L'étrange Noël de monsieur Jack) de Henry Selick (1993) : 8/10
Nausicaä de la vallée du vent (Kaze no tani no Naushika) de Hayao Miyazaki (1984) : 8/10
Hibernatus de Edouard Molinaro (1969) : 8/10
Horus, prince du soleil de Isao Takahata (1968) : 7/10
Le grand restaurant de Jacques Besnard (1966) : 7/10

Hommage à Junji Ito

Le maître de l’horreur japonais, celui qui fait les histoires les plus dérangeantes que je connaisse est malheureusement assez peu connu. Il mérite qu’on parle un peu de lui.
Les histoires de Junji Ito se ressemblent un peu toutes, c’est vrai. Une héroïne (ou très rarement un héros) assez jeune (adolescente ou jeune adulte) est confrontée à une horreur surnaturelle. Mais ces récits ont tous cette ambiance de cauchemar qui plonge le lecteur dans l’histoire.
Cauchemardesque est le bon mot, car toutes ces histoires n’ont aucun sens en soit ; il y a vraiment le genre de logiques que l’on ne retrouve que dans le monde du rêve. J’avancerais même que tous ses mini-récits (qui forment le plus gros de ses ouvrages) se finissent de manière abrupte, comme quand on se réveille d’un cauchemar.
Ces manga présentent des «­kaidan» typiques de la culture japonaise (des histoires de fantômes). On y retrouve le même genre de superstitions que dans les films de Hideo Nakata (Ringu, Dark Water, etc).

Ce genre de présentation et les thèmes des histoires étranges ne plairont pas à tout le monde et j’avoue que ces mangas ne sont pas fait pour n’importe qui. Il y a énormément de violence graphique dans l’oeuvre de Junji Ito, et encore plus d’horreur suggérée.
A ma connaissance il n’y a que 4 récits qui dépassent les habituelles nouvelles d’une vingtaine de page et ce sont Tomié, Spirale, Gyo et Rémina (encore que dans Tomié il n’y a aucun autre lien entre les histoires autre que la fille qui donne son nom au manga). Si je devais en conseiller un, je choisirais Spirale sans hésiter, car il cumule tous les bons côtés de Junji Ito. De plus, c’est l’une des seules histoires à avoir une fin (avec peut-être Rémina).

Tous les Junji Ito sortent en français aux éditions Tonkam.

Le voleur de visages, Le mystère de la chair, La femme limace, Les fruits sanglants et La maison des poupées sont des recueils de nouvelles (en manga, hein) qui font environ 20 pages chacune et qui n'ont rien à voir les unes avec les autres. Le prochain volume à sortir, , sera sans doute pareille.

Le journal de Soïchi et Le journal maudit de Soïchi sont aussi des nouvelles, mais avec les mêmes personnages ; principalement le jeune Soïchi qui s'amuse à lancer des malédictions à son entourage. Hallucinations est aussi un peu comme ça avec un seul personnage qui subit d'étranges évènements dans sa maison.

Spirale est un peu pareil. En effet, ce sont les mêmes personnages et les histoires se suivent mais on pourrait facilement en lire une au hasard tout en comprenant ce qui se passe (dans la limite où on peut comprendre les scénarios bizarres de Junji Ito).

Tomié est son plus ancien manga et suis plus ou moins le même principe. Dans chaque histoire elle est là (ou plutôt l'une des Tomiés est là ; comprendront ceux qui l'on lu) mais il est rare que d'autres personnages soient dans plusieurs histoires.

Gyo est un manga qui n'est pas découpé en nouvelles et les deux tomes forment une histoire suivie. C'est dommage qu'elle n'a jamais été terminée car c'est pour moi l'une des plus grandes réussite de Junji Ito.

Enfin Rémina est une histoire complète en un tome.

Chaos dans le vieux monde

Matériel

“Chaos dans le Vieux Monde” est un jeu de plateau de Eric Lang sorti en 2009. En ouvrant la boîte vous découvrez avec joie un grand nombre de pions et de figurines (et dieu sait que c'est rare de nos jours de voir des figurines précises et diversifiées dans une boîte de jeu). Le plateau est particulièrement grand et représente de manière fidèle le “vieux monde” de Warhammer. Ceux qui connaissent cet univers de jeux de rôles et de figurines s'y retrouveront très vite. Tout le matériel est de très bonne qualité, tant pour les superbes illustrations que pour la variété des cartes et des miniatures. Les cadrans de puissances méritent une mention spéciale.

Système de jeu

On peut jouer à CdlVM à 3 ou à 4… bien qu'il paraît vite évidement que tout le système s'équilibre bien mieux à 4. Vous incarnez les dieux du chaos qui veulent détruire le monde connu ensemble sans pour autant se partager équitablement les morceaux : Khorne, dieu du sang et du carnage ; Nurgle, dieu de la maladie et de la corruption ; Tzeentch, maître du changement et dieu de la magie ; et Slaanesh, prince du plaisir interdit et de la luxure. En face de vous des héros et des événements encombrent le chemin vers la destruction absolue.

Là où le jeu montre son grand point fort c'est sa variété et son équilibre. En effet chaque dieu est très différent et avance vers la victoire à sa façon (Khorne doit combattre, Nurgle doit corrompre les zones les plus peuplées, etc), a ses propres cartes de sort, ses propres améliorations ; mais au final chaque dieu a sa chance. C'était mon inquiétude première quand j'ai acheté le jeu : n'y a t-il pas un dieu qui déséquilibre tout ? He bien non, au final tout peut arriver. Même en jouant plusieurs fois le même dieu, on peut tenter des tactiques différentes (selon les cartes d'Amélioration qu'on choisit et qui vous booste d'une manière ou d'une autre). De plus comme les cartes “vieux monde” qui s'opposent aux joueurs sont différentes à chaque fois, toutes les parties sont intéressantes.

Avis général

C'est l'un des meilleurs jeux de ma collection. Il n'est pas toujours facile d'organiser une partie car ça demande de la place, du temps et exactement 4 personnes. Il faut environ 2 ou 3 heures pour déterminer le vainqueur en comptant la mise en place. Je le conseil vivement et tout particulièrement aux amateurs de Warhammer (chacun a son dieu préféré). Personnellement j'ai un groupe de 4 où chacun possède une armée d'un dieu différent à Warhammer 40.000 (appelez-moi Tzeentch).

PS : Si vous achetez ce jeu, téléchargez immédiatement l'errata. Sans les modifications qu'il apporte le système ne tient pas le coup !

mercredi 30 mars 2011

Handicapé Musical 1


La première partie de l'histoire de mon retard dans la découverte de la musique. De Metallica à Jacques Brel.

l'homme à tête de choux

J'étais curieux de voir le film de Joann Sfar, Gainsbourg (Vie héroïque). D'autant plus que c'est le premier essai de ce génie de la BD au cinéma. Et au final, il était excellent. Le côté surréaliste risque d'en rebuter certains, mais globalement il est intéressant et fidèle au personnage. Le seul défaut, c'est qu'il faut connaître un minimum la vie de Serge Gainsbourg pour suivre le film.

Condensé de Godzilla

Je pratique pour le moment un marathon de pure Godzilla. Que dire du roi des monstres? Tout le monde le connaît, mais je ne connais presque personne qui aie vu le moindre de ses films (le remake américain de 1998 ne compte pas). Il apparaît dans la bagatelle de 29 films à ce jour, de 1954 à 2004. On peut dire qu'il fait partie de la culture populaire.

Pour donner un point de vue général sur tous les films de Godzilla, je dirais qu'ils sont tous très kitch mais aussi très amusants à regarder. Il est a regretter que la plupart du temps ce ne sont pas les monstres qui sont à l'écran, mais les héros humains avec leurs petits problèmes. Même si les scénarios sont très basiques, les Godzilla ne sont généralement pas ennuyeux et c'est ça le plus important.

Bien sûr les monstres sont des personnes dans des costumes en caoutchouc dignes de X-OR et les maquettes ne sont pas toujours très bien faites, mais pour moi ça n'enlève rien au charme général de ces films qui ont pour certains plus de 50 ans.

J'ai fini toute la “première partie” des Godzilla. C'est à dire les 15 premiers qui se suivent. Godzilla débute comme un monstre symbole de destruction, mais il devient au fur et à mesure le protecteur de la terre contre toutes les autres créatures de l'espace.

Il ne faut pas oublier de remettre tous ces films dans leur contexte, on parle quand même de monstres géants en costume latex. Ce n'est pas du Shakespear et il y a souvent des parties du scénario qui ne tiennent pas la route mais tous ces clichés font partie du charme de ces films. Je ne parle même pas des doublages anglais ridicules (il est difficile de trouver ces films en VO sous-titrés).

Voici un court résumé de chacun de ces films :

1954 - Gojira (Godzilla) :

Ce qui le différencie des autres, c'est que c'est pour moi le seul qu'il y a moyen de prendre vraiment sérieusement. Je sais qu'avec la vision qu'on a du cinéma et des effets spéciaux aujourd'hui ce film peut paraître vieux et ridicule, mais je suis sûr qu'en 1954 on aurait tous été sur le cul de voir ça sur le grand écran. Le noir et blanc donne très bien ici. Le film met en place les traditions qui vont avec Godzilla : Il est indestructible, l'armée n'arrive à rien, il a un souffle radioactif, etc. Il ne manque qu'une chose : un autre monstre, mais ça se sera pour le deuxième.

Monstres présents : Godzilla

1955 - Godzilla Raids Again :

Dès le deuxième film la qualité diminue grandement. Les maquettes sont largement moins bien faites (la plupart en tout cas) et la façon de filmer les monstres qui se battent donne moins l'impression qu'ils sont gigantesques. Oui “LES” monstres, car cette fois Godzilla a un adversaire : Anguirus. Celui-ci et le roi des monstres se battent tout le long du film sans raison précise. Ce film est malgré tout assez bien et est loin d'être l'un des pire de la série.

Monstres présents : Godzilla et Anguirus

1962 - King Kong vs Godzilla :

Après avoir été congelé pendant 7 ans, Godzilla revient pour combattre le monstre américain King Kong. Celui-ci est très très différent du film d'origine. Déjà il est 3 à 4 fois plus grand (pour être de la taille de son adversaire) et… se nourrit d'électricité?! Ceci est dût au fait que l'adversaire d'origine de Godzilla devait être un monstre de Frankenstein géant et que ça a été changé à la dernière minute. Honnêtement je ne sais pas quoi dire sur ce film. Il est ridicule, oui, mais cette confrontation titanesque a quelque chose d'épique. Le combat avec le poulpe géant et l'affrontement final sont bien, mais on ne peut s'empêcher de pouffer de rire parfois à cause de la tête des marionnettes. J'adore aussi le moment totalement politiquement incorrecte où des japonais avec la peau maquillée en noir jouent les sauvages et où les héros offrent des cigarettes aux enfants du village.

Monstres présents : Godzilla et King Kong (et une pieuvre géante)

1964 - Godzilla vs Mothra : L'un des meilleurs selon moi. Déjà parce que pour une fois l'histoire avec les humains est mieux mise en scène et plus crédible que dans la plupart des autres films (tout proportion gardée dans ce monde de monstres géants). De plus, le combat en Godzilla et Mothra est bien sympa. Enfin, c'est le dernier avant 1984 où Godzilla est le méchant.

Monstres présents : Godzilla et Mothra

1964 - Ghidorah - The Three-Headed Monster : Très bon. La première apparition du plus grand ennemi de Godzilla, le destructeur de planètes King Ghidorah nous amène à un combat titanesque 3 contre 1. C'est la première fois que Godzilla protège la planète et aussi la première fois où il s'allie à d'autres monstres.

Monstres présents : Godzilla, Rodan, Mothra (larve) et King Ghidorah

1965 - Godzilla vs Monster Zero :

Le scénario est pas mal, avec des extraterrestres qui prennent le contrôle des monstres pour détruire la terre. Leur costume est pour le moins ridicule, mais ça fait partie de l'amusement global du film. Les envahisseurs sont repoussés de la même manière que dans Mars Attack, héhé. C'est aussi l'unique combat de Godzilla sur une autre planète. Monstres présents : Godzilla, Rodan et King Ghidorah

1966 - Godzilla vs The Sea Monster : Le début de la descente en enfer de Godzilla. Il est très très lent. De plus à la base ce devait être King Kong qui combattait Ebirah, donc le caractère de Godzilla semble bizarre.

Monstres présents : Godzilla, Mothra et Ebirah

1967 - Son Of Godzilla : Je ne sais pas très bien quoi en penser. Il est clairement plus humoristique et orienté pour les enfants que les autres (sauf peut-être All Monsters Attack). On y découvre le fils de Godzilla (comment a-t'il eu un fils est une question qu'il vaut mieux éviter de poser) et son éducation. Ce film est pas trop mal sans vraiment sortir du lot.

Monstres présents : Godzilla, Minilla, Ebirah (et quelques mantes religieuses géantes)

1968 - Destroy All Monsters : Le film qui devait finir la série. C'est dommage qu'il soit si lent, on ne voit presque pas les monstres avant le dernier quart d'heure. Mais le combat final est épique.

Monstres présents : Godzilla, Minilla, Mothra (larve), Rodan, Gorosaurus, Anguirus, Kumonga, Manda, Baragon, Varan et King Ghidorah

1969 - All Monsters Attack (Godzilla's Revenge) : Le pire du pire. En fait il n'y a même pas vraiment Godzilla dans ce film car il n'est que dans l'imagination d'un enfant. 80% des scènes avec les monstres viennent de films précédents.

Monstres présents : Godzilla, Minilla, Ebirah, Kumonga, Gabara

1971 - Godzilla vs The Smog Monster : Je l'ai vraiment bien aimé. Il y a vraiment des passages psychédéliques sous LSD mais surtout il y a plus de combats que dans la plupart des autres films. Je crois que c'est la première fois que Godzilla vient en temps que sauveur sans qu'on ai même à lui demander.

Monstres présents : Godzilla, Hedora

1972 - Godzilla vs Gigan : Pas mal. C'est juste dommage qu'il utilise tellement de scènes des anciens films (ça donne d'étranges montages où on passe du jour à la nuit en quelques secondes). Les passages avec les humains sont particulièrement ridicules ; aussi… les méchants sont des cafards de l'espace.

Monstres présents : Godzilla, Anguirus, Gigan et King Ghidorah

1973 - Godzilla vs Megalon : Épique dans son genre. Le robot Jet Jaguar, l'Ultraman du pauvre, vaut le détour. J'aime bien le fait que les ennemis viennent d'une civilisation souterraine plutôt que de l'espace. Chouettes combats, même si on a par moment l'impression de regarder un épisode des Power Rangers.

Monstres présents : Godzilla, Jet Jaguar, Megalon et Gigan

1974 - Godzilla vs Mechagodzilla : Vraiment très bien. Pas lent du tout pour une fois. Mechagodzilla est très intéressant car il est plein de surprises. Sans oublier qu'il y a des singes de l'espace, alors que demander de plus?

Monstres présents : Godzilla, Anguirus, King Caesar et Mechagodzilla

1975 - Terror of Mechagodzilla : Un peu moins bien que le précédent mais quand même appréciable. Godzilla seul contre deux ennemis à la fois. Il est d'ailleur un peu étrange qu'il arrive à battre seul Mechagodzilla alors qu'ils ont eu du mal à 3 contre 1 dans le film précédent. Le roi des monstre reçois cependant une aide importante des humains pour une fois.

Monstres présents : Godzilla, Mechagodzilla et Titanosaurus

Voilà, il y a encore 14 films qui m'attendent de 1984 à 2004. Voici l'article suivant sur Godzilla.

mardi 29 mars 2011

Indiana Jaws

En récompense pour la victoire au concours cité ci-dessous, je vais envoyer un dessin à Elosterv sur le sujet de son choix. Dans ce cas, elle m'a laissée la liberté de choisir mon sujet. Donc j'ai fais un peu la première chose qui m'est passé par la tête.

Et voici donc Indiana Jaws, c'est un peu le fils mutant de l'esprit de Spielberg quand il était sous acide.

Résultat concours : L'humain de l'an 2000 tel qu'imaginé dans les années 60

J'ai organisé un petit concours de dessin il y a peu. Il y a eu deux participants et c'est Elosterv qui a gagné. Voici leurs dessins :

Elosterv

Jerrycan

Et voici mon dessin z'a moi :

Chasseurs de monstres


Voici un vieux jeu de carte que j'ai créé il y a environ 6 ou 7 ans. Il est loin d'être parfait et je me suis bien amélioré en dessin depuis, mais il est tout à fait jouable.

Si vous désirez le tester, voici les règles en .doc et un pdf avec les cartes prêtes à l'impression.

Campagne Warhammer 40k : La fièvre du Zythorium

"La fièvre du zythorium" est une campagne pour le jeu de figurines Warhammer 40.000. Elle présente un jeu de gestion en parallèle des batailles où le but est de récolter (miner? voler?) des containers de zythorium, un minerai très rare. Vous déplacez votre vaisseau sur la carte d'un système solaire, vous atterrisez sur des planètes, les scannez, les minez, les défendez, etc. Vous pouvez être un mineur pacifiste comme un pirate belliqueux.

Vous pouvez télécharger le pdf ici :


Petit condensé des films que j'ai vu ces deux derniers mois

Janvier

Film du mois :

Funny Games de Michael Haneke (2007)

Films découverts

Funny Games de Michael Haneke (2007) : 8/10

Buried de Rodrigo Cortés (2010) : 8/10

The Lovely Bones de Peter Jackson (2009) : 8/10

Best Worst Movie de Michael Stephenson (2009) : 8/10 (soirée Troll 2)

Dolemite de D'Urville Martin (1975) : 1/10 ou 8/10 sur l'échelle des nanars (soirée blacksploitaion)

Låt den rätte komma in (Morse) de Tomas Alfredson (2008) : 7/10

Troll 2 de Claudio Fragasso (1990) : 2/10 ou 7/10 sur l'échelle des nanars (soirée Troll 2)

Black Dynamite de Scott Sanders (2009) : 7/10 (soirée blacksploitaion)

The Wolfman de Joe Johnston (2010) : 6/10 (soirée remake : the wolf man + soirée loup-garou)

Ultramarines: A Warhammer 40,000 Movie de Martyn Pick (2010) : 6/10

Godzilla Destroy All Monsters de Ishirô Honda (1968) : 5/10

Films revus

The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring de Peter Jackson (2001) : 10/10

C'est arrivé près de chez vous de Rémy Belvaux (1992) : 10/10

Les trois frères de Didier Bourdon et Bernard Campan (1995) : 8/10

The Wolf Man de George Waggner (1941) : 8/10 (soirée remake : the wolf man + soirée loup-garou)

Kung Fu Hustle de Stephen Chow (2004) : 8/10 (soirée Stephen Chow, Shaolin Soccer annulé)

The Descent de Neil Marshall (2005) : 8/10 (soirée Neil Marshall)

Kickassia de Doug Walker (2010) : 8/10

Jason et les argonautes de Don Chaffey (1963) : 7/10 (même si je lui donne 10/10 pour les effets spéciaux à l'époque)

Doomsday de Neil Marshall (2008) : 7/10 (soirée Neil Marshall)

Iron man de Jon Favreau (2008) : 6/10

Terminator 3 de Jonathan Mostow (2003) : 5/10


Février

Film du mois :

Rosemary's Baby de Roman Polanski (1968)

Films découverts

Rosemary's Baby de Roman Polanski (1968) : 9/10

Mega Shark vs Crocosaurus de Christopher Ray (2010) : 3/10 ou 9/10 sur l'échelle nanar

Machete de Robert Rodriguez et Ethan Maniquis (2010) : 8/10

Naked Lunch (le festin nu) de David Cronenberg (1991) : 8/10

Godzilla vs Mechagodzilla de Jun Fukuda (1974) : 8/10

Mémoires d'une Geisha de Rob Marshall (2005) : 7/10

Pompoko (Heisei tanuki gassen pompoko) de Isao Takahata (1994) : 7/10

The Last Exorcism de Daniel Stamm (2010) : 7/10

All Quiet on the Western Front (À l'Ouest, rien de nouveau) de Delbert Mann (1979) : 7/10

Godzilla vs Megalon de Jun Fukuda (1973) : 7/10

Terror of Mechagodzilla de Ishirô Honda (1975) : 7/10

Godzilla vs the Smog Monster de Yoshimitsu Banno (1971) : 7/10

Godzilla vs Gigan de Jun Fukuda (1972) : 6/10

Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec de Luc Besson (2010) : 5/10

Iron Man 2 de Jon Favreau (2010) : 4/10

Godzilla's Revenge de Ishirô Honda (1969) : 2/10

Films revus

Akira de Katsuhiro Ôtomo (1988) : 10/10

La soupe aux choux de Jean Girault (1981) : 9/10

Les Secrets professionnels du Dr Apfelglück (1991) :9/10

L'aile ou la cuisse de Claude Zidi (1976) : 9/10

Le tatoué de Denys de La Patellière (1968) : 6/10

Quelques jeux flash pour passer le temps

Encore un ancien article que je reposte pour plus de facilité.

The Last Stand 2

Qu’y a-t’il de plus agréable que de massacrer des centaines de zombies avec un fusil à canon scié ? Réponse : beaucoup de chose. MAIS les jeux flash traitant du sujet sont très très nombreux. Hors le meilleur dans le genre est certainement « The Last Stand 2 », car sa mini-campagne à choix multiples, et son gameplay simple mais efficace en fait un très bon jeu. Votre but est simple : survivre face à la horde de zombies qui veulent vous manger le cerveau. Pour ça, explorer, armez-vous et faites vous aider par quelques autres survivants.
Lien vers ce jeu

Bloons Tower Defense 4

J’aime bien les jeux de plus en plus populaires de « tower ­defense », qui consistent à empêcher une horde de (au choix) monstres/cristaux/ballons/démons/pixels indéfinissables à atteindre votre château. Pour ce faire, placez des tours et améliorez-les pour qu’ils aient une meilleure portée/dégâts/etc. Bloons est peut-être le plus plaisant, car sa diversité de « tours » (dans ce cas, des singes qui lancent des fléchettes) et ses sympathiques graphismes le rendent très attrayant ; sans compter que c’est l’un de ceux qui permet le plus grand nombre de tactiques différentes. Donc, vous devez empêchez les ballons de traverser la tranchée qui parcoure l’écran. Il y a de nombreux types de ballons, les rouges, les bleus (qui contiennent des rouges), les verts (qui contiennent des bleus), les blindés, les camouflés et même les zeppelins. Un jeu parfois ­difficiles, mais toujours entraînant.
Lien vers ce jeu

Mud and Blood 2
Un autre jeu de défense, qui ne peut pas vraiment se classer dans la catégorie « tower defense » (même si le principe est assez proche). Honnêtement, ce jeu peut être ennuyeux pour certaines personnes, car il y a relativement peu de choses à faire sinon regarder ses soldats se débrouiller. Mais c’est justement ce que j’aime, pouvoir débrancher mon cerveau et jouer d’un oeil en surfant de l’autre et en écoutant de la musique d’une oreille (et en jouant au tennis de l’autre). Tout ça pour dire que c’est un jeu qui ne demande pas tellement d’attention (SAUF quand un avion vous bombarde, faites gaffe !). Vos petits soldats yankee et vos rebelles français doivent empêcher les nazis d’en face de traverser l’écran. Faites-vous une armée sur ­mesure, et fabriquez tranchées et bunkers pour les arrêter.
Lien vers ce jeu

Fantastic Contraption

Voilà un jeu qui permet toutes les inventions et les ­créations que l’on peut imaginer. Très bon jeu qui consiste à déplacer un objet jusqu’à un endroit précis. Pour réaliser cela, vous devez fabriquer une machine avec les quelques roues et moteurs à votre disposition. Ce jeu permet de finir chaque partie d’autant de manières différentes qu’il n’y a de joueurs. Certains se donnent même des restrictions (sans moteurs, etc). Il y a moyen de finir des parties très simples de manière inutilement compliquées et c’est ça qui est amusant. Tout est possible ici. Créez, inventez, innovez, testez, c’est un jeu très prenant qui n’a pas de limite. Il y a d’autres jeux du genre qui permettent plus de possibilités, mais c’est par sa simplicité efficace que se distingue Fantastic Contraption.
Lien vers ce jeu
Le nouveau Fantastic Contraption
un de mes créations
et une autre

Icebreaker
Nitrome arrive à faire des jeux étonnants. Tous ont le gros avantage d’être très attractifs visuellement parlant. Ce style « pixel » est commun à tous les jeux sur ce site quel que soit le type de jeu proposé (et il y a de tout). Mais mon jeu ­Nitrome préféré (ou mes jeux, puisqu’il y en a 3) est certainement Icebreaker. Profitant du moteur physique de plus en plus perfectionné des jeux récents, il consiste simplement à découper cordes et morceaux de glaces pour faire parvenir vos vikings perdus jusqu’à leur navire. C’est un jeu qui demande pas mal de réflexion et un peu de dextérité. Les nouveaux éléments qui apparaissent de partie en partie et de jeu en jeu permettent de faire les 120 niveaux proposés dans l’original et ses deux suites sans avoir vraiment un sentiment de répétition. Il faut avouer que certains niveaux peuvent être très difficiles, voir frustrants. Mais avec un peu de persévérance, rien n’est impossible. De très bons puzzles et mon jeu flash favori jusqu’à présent, Icebreaker remporte la première place.
Icebreaker
Icebreaker Red Clan
Icebreaker Gathering


Sushi Cat
Sushi cat est un jeu ma foi très facile mais aussi très sympathique. Il faut lancer son chat obèse pour qu'il mange suffisamment de sushis et devienne assez gros.

Le lien vers ce jeu est ici, et voici sa suite.


Electric Box 2
Un jeu puzzle qui dans un premier temps ne sort pas du lot. Mais après avoir fait les premiers niveaux, je ne suis pas arrivé à m'arrêter. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai adoré ce jeu et j'attends avec impatience une suite.

Le lien vers ce jeu.


Happy Wheels
Il y a un vrai but à ce jeu : arriver à la fin des niveaux. Mais en réalité on s'en moque de ça. Le but réel est de faire avoir les accidents les plus rocambolesques et les plus douloureux à son personnage. Vous avez un choix de 4 personnages, un grand nombre de niveaux différents, et n'oubliez pas : vous ne devez pas forcément arriver vivant à la ligne d'arrivée pour gagner.

Le lien vers ce jeu.

Au passage, pour une raison que je ne m'explique pas, ce dessin est l'un de ceux qui a le plus de visites sur ma page DeviantArt : plus de 1600 visiteurs et près de 1000 download.


Cursed Treasure : Don't touch my gems !

Voici un nouveau Tower Defense très bien fait. Il faut placer ses tours maléfiques pour protéger son trésor des vagues d'aventuriers. Il n'existe à la base que 3 tours différentes, mais selon la façon dont on les fait évoluer il y a moyen d'atteindre une assez grande variété de défenses.

Le lien vers ce jeu.

Compte rendu Brussels International Fantastic Film Festival 2010

Le BIFFF est un festival de films belge qui a lieu tous les ans dans les environs de pâques. Les thèmes sont : horreur, thriller, étrange, gore, fantastique et un peu de manga. Je n’ai pas manqué un seul festival depuis 13 ans.

Le BIFFF est un gros mélange de tout et de n’importe quoi. On n’y va pas seulement voir des films, mais aussi apprécier le spectacle. Déjà il y a toutes les activités en parallèle, comme le body painting, le bal des vampires, le zombie day, etc. Mais surtout on y va pour l’ambiance.
Il est difficile de prendre sérieusement un film qui passe au BIFFF (même si c’est déjà arrivé si le film est vraiment prenant). Tout le monde crie et les blagues récurrentes sont légion. En voici quelques exemples :
• Quand un personnage du film ouvre une porte sans la refermer tout le monde crie «LA PORTE !» et en général on leur répond «TA GUEULE !» ;
• quand il y a une jolie fille à l’écran on crie «À POIL !» (oui je sais ça ne vole pas haut) ;
• un mort fait hurler tout le monde de joie (et on applaudit) suivit parfois d’un «MAIS POURQUOI EST-IL AUSSI MÉCHANT? PARCE QUE !»
• quand quelqu’un vient présenter le film (réalisateur, acteur, etc), a chaque fois on lui demande «UNE CHANSON, UNE CHANSON !» (et même parfois, il chante !)
Et il y en a encore bien d’autre.

Voici un court résumé des films que j'ai été voir en 2010.

08/04 20h30 The fourth kind : Mon dieu que je me suis ennuyé ! Je déteste ce film, il ne s'y passe rien, il est mal joué et surtout il est prétentieux. On a l'habitude de voir des films d'horreur qui se prétendent “inspirés d'évènements réels” mais là c'est à un tout autre niveau, et une fois que l'on sait que c'est n'importe quoi il n'y a rien à tirer de ce film.

09/04 22h Survival of the dead : Le dernier film de George Romero (le légendaire réalisateur des films de zombies), il a été une déception pour moi. Il est quand même mieux que son précédent film (Diary of the dead), mais c'est toujours Romero qui se parodie lui-même. J'aimerais bien qu'il refasse un film aussi prenant que Day of the dead un jour.

11/04 18h King of Thorn : Un manga reprenant le thème de la Belle au bois dormant, mais où les héros sont cryogénisés pour 100 ans. Quand ils se réveillent, le monde est recouvert de ronces et de monstres. Pas mal, mais pas top.

12/04 20h Giallo : Encore un réalisateur légendaire, Dario Argento (Suspiria, etc), encore une déception. J'ai passé un très bon moment au BIFFF, mais c'est parce que tout le monde se moquait du film. Celui-ci est tellement cliché qu'il va à la limite de la parodie.

13/04 22h Rampage : Du réalisateur allemand Uwe Boll, élu l'un des plus mauvais réalisateur de tous les temps, parfois appelé le nouveau Ed Wood, destructeur de licences de jeux vidéo (comme Alone in the dark ; 1h30 de ma vie que j'ai perdues à cause de lui), ce film était étonnamment très bon ! Il parle d'un jeune homme qui décide de remédier à la surpopulation en sortant dans la rue et en flinguant tout ce qui bouge. Un film drôle mais pas seulement. Les dialogues sont en grande partie improvisés et ça rend bien.

14/04 00h Zombie of Mass Destruction : Avec un titre pareil, on s'attend à une grosse parodie de films de zombie, et c'est ce qu'on a. Bien loin d'un Shaun of the dead il s'en sort quand même bien et si on est dans le bon état d'esprit c'est un film très amusant.

16/04 20h The killer inside me : Un très bon thriller où l'adjoint du shérif dans une ville texane dans les années soixante est un vrai psychopathe. Il tue tout ceux qui le gène sans remords, mais pense à chaque fois pouvoir s'en sortir. Ce film est parfois lent mais aussi très bien joué ; j'ai bien apprécié la performance.

16/04 22h Ink : La bouse de l'année. J'ai détesté ce film et j'ai failli sortir de la salle pendant (ce que je ne fais jamais). Une histoire d'esprits des rêves et des cauchemars et… pfff… je me suis ennuyé à mort !

(16/04 00h A Serbian Film) : Entre parenthèses parce que je ne l'ai pas vu, mais il mérite d'être cité. Tous ceux qui l'on vu m'on dit que c'était l'expérience la plus perturbante de leur vie, le film le plus horrible jamais fait (et pourtant ces mêmes personnes ont vu Salo ou les 120 jours de Sodome qui est le film le plus trash que j'ai vu). Je ne peux même pas commencer à décrire les scènes qu'on m'a raconté, mais l'histoire parle d'un acteur de porno qui est engagé par un réalisateur bizarre et qu'on drogue pour l'obliger à tout faire. Et quand je dis tout, c'est tout ce que l'esprit humain peut imaginer de plus horrible (et pire encore). Edit : depuis je l'ai vu, et bien que ce film est très bien réalisé il faut avoir le coeur bien accroché pour le voir.

17/04 00h Evil in the time of heroes : Encore une parodie de films de zombies, c'est un film grecque qui ne se veut pas sérieux. Malgré tout, il était plutôt ennuyant, sauf pour une ou deux scènes. De plus, c'est la suite d'un autre film ce qui explique pourquoi je n'ai rien compris.

18/04 18h Summer wars : Deuxième manga du festival, c'était l'expérience la plus fraiche de l'année. Très bonne animation où l'on suit un geek japonais qui va à la campagne et qui doit sauver le monde virtuel d'Oz. Je le conseil particulièrement à ceux qui ont appréciés Paprika.

19/04 20h Symbol : Le vainqueur de plusieurs prix cette année est ce film japonais. Difficile de le décrire… il est très très bizarre mais en même temps très très drôle. En gros un type se retrouve enfermé dans une pièce blanche sans portes. La seule chose, c'est qu'il y a des centaines de “boutons” sur les murs (on va dire ça, ceux qui l'on vu me comprendront) et que chacun fait apparaître un objet différent (des sushis, un vase, un sprinteur, une corde, un bonsaï, etc). Ce film est vraiment un ovni dans le genre.

19/04 22h Give 'em hell Malone : Encore un bon film de gangsters. Il se déroule de nos jours, mais on se croirait plongé au temps de la prohibition. C'est vraiment une ambiance cliché, style Dick Tracy je dirais, mais en même temps ça donne vraiment bien.

19/04 00h The Revenant : Un film comique avec un type qui revient d'entre les morts. Il se remet à sortir avec son meilleur ami et se prend pour un justicier (il a quand même besoin de sang et est de toute façon immortel). Bon film, d'autant plus que c'est le premier film de ce réalisateur.

20/04 20h30 Kick-Ass : Excellente cloture, un film très américain, c'est vrai, mais aussi très jouissif. On aime le personnage principal parce qu'il est bon et innocent, mais surtout on aime les scènes d'action avec Hit Girl qui sont vraiment bien réalisées. Je le conseil vivement.

À dans un mois pour le compte rendu des films de 2011.

lundi 28 mars 2011

L’homme le plus ignoble ayant jamais vécu : Albert Fish, l’ogre de Wysteria

L’histoire horrible d’Albert Fish commence à sa naissance en 1870. Son père étant mort et sa mère ne pouvant subvenir à leurs besoins il est placé à l’orphelinat. Il déclara que c’est là, alors qu’il était régulièrement battu, qu’il découvrit le plaisir dans la souffrance. En effet cet homme cumula tous les vices : voyeurisme, sadisme, auto-mutilation, bestialité, pédophilie, coprophilie et sans oublier cannibalisme.

Il voyageait souvent, ce qui rendait difficile le travail des policiers de l’époque. Il s’en prenait souvent aux enfants afro-américains, car la police ne se préoccupaient pas de leur disparition. Les quelques fois où il fût arrêtés, les agents le laissaient partir car «il n’avait l’air que d’un pauvre vieillard».
Il reconnu qu’il dévorait entièrement ses victimes, sauf les os et les cheveux. Il se baladait avec des outils de cuisines dignes d’un Hannibal Lecteur qu’il appelait ses «instruments de l’enfer». Mais la cerise sur le gâteau de la cruauté, c’est qu’il aimait écrire. À qui me demanderai vous ? À un peu tout le monde, mais toujours à des femmes. Il envoyait des lettres obscènes en réponse aux annonces dans le journal. Mais surtout il écrivait aux parents de ses victimes pour décrire ce qu’il leur avait fait !

Il avait des visions du Christ qui lui commandait de faire les pires atrocités que je ne décrirai pas ici. Lorsqu’il fût finalement arrêté pour le meurtre de Grace Budd (la lettre qu’il envoya à sa mère est devenue publique) il raconta toute son histoire, dont ce qui l’a amené à apprécier la chaire humaine.

Lorsqu’il passa sur la chaise électrique, en 1936 , il fallu s’y reprendre à deux fois. La légende dit que ce sont les aiguilles qu’il s’insérait dans le corps (sans les retirer) qui provoquèrent un court-circuit.

On s'éloigne bien de la poésie des films pour passer à une horrible réalité. Il y a pourtant un film sur Albert Fish appelé The Gray Man qui parle principalement de son dernier meurtre (je devrais plutôt dire massacre). Il y a aussi un documentaire, Albert Fish: In Sin He Found Salvation.

Quelques films à ne pas manquer

Ceci est un condensé de plusieurs anciens articles. Ce ne sont pas mes films préférés, mais ce sont des films que je considère indispensables pour tout bon cinéphile.

• EN VRAC

(Groundhog Day) Un jour sans fin (1993)



Difficile de mêler l’humour et la poésie. Mais s’il y a bien un acteur qui y arrive, c’est Bill Murray. Ce film magnifique raconte l’histoire d’un monsieur météo acariâtre qui se retrouve coincé dans une petite ville qui fête le «jour de la marmotte» (d’où le titre original Groundhog Day). Déjà qu’il n’apprécie pas cette fête, mais le lendemain lui prépare une surprise. Le jour de la marmotte se répète encore et encore, et le personnage de Bill Murray est le seul à se souvenir de tout. Chaque jour il revit le même jour quoi qu’il fasse. C’est un principe simple, mais qui fonctionne très bien avec de bons acteurs.

(The Prestige) Le Prestige (2006)


Ce film est un candidat pour mon top 10 personnel ; l’un des seuls films que j’ai regardé deux fois dans la même journée. Cette histoire raconte la rivalité entre deux prestidigitateurs à la fin du 19ème siècle. La manière dont est mis en scène ce film rend les choses malheureusement un peu décousues la première fois. En effet, l’histoire est présentée par divers flash-back qui se déroulent en parallèle. Mais tout le reste rattrape cette petite difficulté : histoire, personnages et surtout acteurs. Hugh ­Jackman et Christian Bale jouent les deux magiciens et même David Bowie fait une étonnante apparition dans le rôle du scientifique Nikola Tesla.

La controverse de Valladolid (1992)


Ce téléfilm français de 1992 met en scène le procès religieux de 1550 qui posait la question «Les indiens du nouveau monde ont-ils une âme ?». Ce qui fait sortir ce film de la norme tient en deux choses : des dialogues superbes et des acteurs... incroyables ! Le jeu d’acteur dans La controverse de Valladolid est l’un des meilleur de tout ce que j’ai vu. Jean-Pierre Marielle, Jean-Louis Trintignant et Jean Carmet nous offrent une performance qui, à mes yeux, n’a que rarement été égalé dans le cinéma français.


• De Michael J. Fox à Jeffrey Combs

(Back to the futur) Retour vers le futur (1985)
Un classique incontournable. Ce film capture l’essence des années 80 et nous projette dans les années 50. Toute la trilogie est bien même si le troisième est moins remarquable que les deux autres. Le personnage de doc Brown est le meilleur exemple du «bon» savant-fou qu’on aimerait avoir comme ami.

(The Freighteners) Fantôme contre fantôme (1996)


Toujours avec Michael J. Fox, ce film est une parfaite transition dans la filmographie de Peter Jackson entre ses films gores et ses grosses productions. Une histoire de fantôme très drôle avec des effets impressionnants pour l’époque.

Re-Animator (1985)

Cette fois on garde Jeffrey Combs pour découvrir le film qui a lancé sa carrière. Il faut le voir pour son jeu d’acteur qui transcende le personnage d’Herbert West. C’est l’une des rares bonne adaptation d’un roman d’H.P. Lovecraft (d’ailleurs J. Combs jouera le rôle de Lovecraft dans le film Necronomicon) Ce film d’horreur ne se prend pas au sérieux et nous envoie notre dose d’hémoglobine dans la figure. Le deuxième de la série est ridiculement mauvais mais peut être drôle à voir dans le cadre d’une soirée «nanar». Le troisième reprend ce qui a fait le succès du premier film et garde le même ambiance alors qu’il a été filmé près de 20 ans après. Herbert West est un excellent modèle en temps que «mauvais» savant-fou ; celui pour qui la curiosité justifie tout.

• UN PEU DE TERRY GILLIAM

The Crimson Permanent Assurance (1982)


Ce n'est qu'un court-métrage que l'on retrouve au début du Meaning of life des Monty Pythons, mais bon dieu je l'adore ! Je crois qu'on peut résumer l'histoire en disant que ce sont les vieux employés d'une petite compagnie d'assurance qui se mutinent et partent à l'abordage des grands navires de la finance. Ce mini-film est drôle, poétique et les scènes de maquettes de Gilliam sont très bien réalisées.

Brazil (1985)


Voici le film qui a lancé sa carrière de réalisateur et qui est peut être son meilleur long-métrage. C'est un peu lui qui donne le ton, l'ambiance typiques des films de Terry Gilliam. Dans ce film rétro-futur il y a beaucoup d'humour, mais c'est avant tout une critique de la société de consommation et de l'administration en général. On y retrouve même Robert de Niro en temps que plombier chauffagiste hors-la-loi. Les thèmes sont encore d'actualité et la façon dont ils sont traités n'a pas vieilli du tout.

(The Adventures of Baron Munchausen) Les Aventures du baron de Münchhausen (1988)


Ce film a été une catastrophe financière, il y a eu une grande mésentente entre Terry Gilliam et les producteurs. Mais malgré tout, ce film est magnifique. Un véritable conte des temps modernes d'une poésie incroyable issu d'une imagination débordante. C'est un festival visuel d'une grande beauté où l'imaginaire l'emporte sur le réel.

(Fear and Loathing in Las Vegas) Las Vegas Parano (1998)


Terry Gilliam a été choisi pour réaliser l'adaptation du roman de Hunter s. Thompson : Fear and Loathing in Las Vegas: A Savage Journey to the Heart of the American Dream ; et quel bon choix quand on voit le résultat final. Ce film est un trip au LSD cinématographique. Pour donner un résumé du synopsis, on suit le journaliste Raoul Duke (Johnny Depp) et son avocat (Benicio Del Toro) qui vont à Las Vegas pour une reportage. Mais il est difficile de suivre tout ce qui se passe car on voit les choses au travers des yeux de ces drogués insatiables. C'est un film extrêmement drôle et après l'avoir vu on ne peut s'empêcher de citer quelques-unes de ses répliques cultes.

dimanche 27 mars 2011

Warhammer : champs de batailles

Voici des règles perso pour gérer les batailles rangées dans Warhammer JdR. Ceux qui connaissent mes règles D-critic remarqueront que j'ai simplement adapté ces règles au système de Warhammer 2ème édition.

Ces règles permettent de gérer les combats des troupes et des autres unités, tout en tenant compte des actions des personnages-joueurs ainsi que des autres héros.

Cliquez ici

Warhammer : magie elfique

Ensuite, voilà des règles concernant la magie des elfes. Ces règles donnent des talents propres à la haute magie et à la magie noire. Je vous rassure, l'idée n'est pas de bourriniser les joueurs elfes, mais de donner des règles pour faire intervenir de puissants archimages. De toutes façon, ces talents demandent des dizaines d'années, voir des siècles, pour être assimilés. Je présente ici deux nouvelles carrière (probablement inaccessibles aux joueurs) : le Maître du Savoir et le Prince-Sorcier.

Cliquez ici

A venir : des règles avancées concerant l'alchimie.

Warhammer : Alchimie avancée

Quelques règles optionnelles pour rendre un peu plus intéressant la création de potions. Elles comprennent la nouvelle carrière "Alchimiste", des règles pour trouver les ingrédients des potions "classiques", des ingrédients exotiques pouvant lancer des aventures et facilité la création de potions magiques, de nouvelles potions en tout genre, 16 nouvelles potions, etc. Il faut quand même posséder Les Royaumes de la Sorcellerie pour profiter pleinement de ces règles.

Cliquez ici.

Symphony of Madness


Mon jeu de rôle humoristique où les joueurs jouent des malades mentaux est enfin terminé. J'ai fini la mise en page à l'instant et je vous donne l'adresse du pdf :

lien pdf ici

Dans ce monde complètement déjanté, les fous que sont les personnages doivent refermer les failles dimensionnelles dans l'unviers étrange et lointain que sont les années 80 en France. Il y a un scénario d'introduction inclu dans le livre de règle appelé "Internement et tentacules".

Voilà, il est possible que j'ai quelques petites erreurs à corriger sur le pdf dans les jours qui viennent. Je relis de mon côté mais si vous voyez quelque chose n'hésitez pas à me le dire.

Système D-critic et Veneficium



Voici les nouvelles règles D-critic. Les grandes lignes n'ont pas changées, mais elles devraient être plus faciles à gérer pour le MJ (des difficultés de 1 à 5 au lieu de 15 à 25, moins de calcul bizarres, une plus grande importance des Attributs, etc). Ces règles sont toujours en test de mon côté et si vous voyez des ratures ou des coquilles n'hésitez pas à me le dire.

Vous pouvez télécharger les nouvelles règles de base ici.

Mon jeu de rôle Veneficium 1948 a été adapté à ces règles (et j'ai ajouté plein de nouveaux exemples de pouvoirs).

Le pdf de Veneficium 3.0 est ici.

Je suis aussi en train de réécrire plus en détail le monde et l'historique de Veneficium. Je ne suis pas un érudit en histoire, loin de là, et ça risque de me prendre un certain temps car je dois me renseigner en détail sur cette époque qui est très compliquée. Je vais aussi donner plus d'histoire sur les alius, les plus connus, les plus étranges, etc. Mais surtout, il faut que je complète l'organisation Veneficium. Le premier scénario, celui qui se déroule jusqu'au 24 juin 1948 où les russes imposent le blocus de Berlin est fait. Je ne sais pas s'il y a des intéressés, si vous voulez que que le publie prochainement faites-le moi savoir s'il vous plait.

Edit 03/08/10 : Comme à chaque fois que j'écris un truc, en le relisant je trouve des tonnes de fautes de distraction. Donc prenez plutôt le pdf dans quelques jours quand j'aurai corrigé tout ça. Il y a aussi un problème assez important et j'ai dût un peu modifier les points de vie (sinon il n'y a pas de niveau incapacité avec les PF par exemple).

Edit 10/03/11 : Je suis en train de me renseigner très sérieusement sur l'histoire de la première guerre mondiale pour faire passer l'action de Veneficium à cette époque là. En gros je veux faire un espèce de Deadland personnel, dans le sens où le jeu de rôle se passerait vers 1919 ou 1920 et la Grande Guerre ne se serait jamais arrêtée pour des raisons surnaturelles. La partie historique présentée pour le moment dans le pdf est assez légère c'est pourquoi je veux faire un jeu de rôle beaucoup plus complet mais j'ai besoin de lire un max sur cette période historique pour pouvoir la transformer de manière crédible en un monde plus étrange. Si possible je vais aussi essayer de motiver un illustrateur pour agrémenter tout ça. Je vous tiens au courant pour la suite des évènements.

Prochainement...

Résurrection de ce blog, je vais y centraliser tout ce que je fais et écris (films, jeux vidéo, jeux de rôle, etc) ici. J'espère que ça attirera un peu de monde, mais Que Sera Sera.